Au regard des nombreuses bandes frontalières qui séparent le Bénin des pays où le terrorisme reste une triste réalité, la vulnérabilité des citoyens et les menaces de cohésion sociale inquiètent.
À cette occasion, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane SEIDOU a rappelé que dans sa vision, le président Patrice Talon « est déterminé à construire une société dans laquelle tous les citoyens vivent en paix et bénéficient de la sécurité et de l’égalité des chances. ».
Les objectifs du Projet
Le projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance a pour objectifs de : 1)- contribuer à faire prendre conscience aux communautés à la base, de la nécessité pour elles de travailler à consolider la cohésion sociale et à éviter d’exacerber les conflits latents ; 2)- renforcer les mécanismes de dialogue et de compréhension entre les différentes communautés en particulier, les agriculteurs et les éleveurs, souvent confrontés à la transhumance et aux problèmes liés à la gestion des ressources naturelles.
Le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement, Aoualé MOHAMED ABCHIR a, dans son allocution à cette occasion, félicité le Gouvernement béninois qui, selon ses dires, a vite pris conscience l’impact négatif de l’extrémisme violent et des conflits sur la paix, la stabilité, mais aussi le développement. « La prévention des conflits est une priorité fondamentale, car elle permet de sauver des vies, de préserver les acquis de développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des objectifs de développement durable. » a ajouté Aoualé MOHAMED ABCHIR.
Il rappellera que dans sa vision de prévention des cris, le Pnud privilégie sept (07) axes de développement que sont : 1)- renforcement des infrastructures communautaires notamment, les infrastructures sociales de base pour préserver le contrat social ; 2)- renforcement de son appui à la gouvernance des ressources naturelles ; 3)- renforcement des moyens de subsistance des populations vulnérables à travers l’appui à la création d’opportunités socio-économiques ; 4)- renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les mécanismes de prévention et de gestion pacifique des conflits ainsi que leur autonomisation ; 5)- établissement de partenariats avec les médias pour diffuser des informations justes et capables de mobiliser les communautés contre l’extrémisme violent ; 6)- renforcement du rôle de sensibilisation des chefs et têtes couronnées ; 7)- renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité sur les droits de l’Homme…
Pour le représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas au Bénin, Antonie DE KAMP, c’est parce que la coopération néerlandaise, travaille à lutter contre la pauvreté, à réduire les inégalités et à renforcer la cohésion sociale qu’elle est partie prenante du projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance Et le champ de mise en œuvre de ce projet est le nord du Bénin, une zone d’interventions privilégiée et sa coopération néerlandaise.
Il est à signaler que le Team leader Ibouraïma YANKPE a fait une présentation complète du projet au cours de cette cérémonie de lancement qui a connu la présence des préfets des départements menacés par le terrorisme et de des Maires de ces localités.
#Paix, #VisBen, #Wasexo
J-Marc Aurel AGOSSOU
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