#Niger / Formation continue au profit des Avocats Francophones : Le CIFAF passe à la loupe du Droit les faits d’état civil

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En prélude aux assises de la CIB qui se tiennent à Niamey au Niger, le Centre International de Formation des Avocats Francophones (CIFAF) organise au profit des Avocats Francophones, une session de formation continue axée sur la thématique globale et générale de l’état civil.
Cette session de formation qui entre en ligne de compte du programme d’activité du CIFAF et qui reste conforme à son statut, tient compte des priorités de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette dernière envisage en effet d’accompagner les processus dans les différents États pour faire de l’état civil la clé d’accès à l’acquisition et à la jouissance des droits substantiels et procéduraux.
À l’ouverture des travaux de cette session qui se déroule les 5 et 6 décembre 2022 en bimodal (présentiel et distantiel), Maître Jacques MIGAN, Ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Bénin et Directeur du CIFAF a rappelé toute la pertinence de la thématique de l’état civil : « … l’amélioration de la qualité des fichiers électoraux est motivée par la perspective de renforcement de l’Etat de droit et de consolidation de la démocratie. Au-delà de cet aspect, l’acte d’état civil est l’acte qui fonde la personnalité juridique de tout individu ; d’où la nécessité de déclarer et d’assurer la garantie de tous les faits d’état civil que sont notamment : la naissance, le mariage, le divorce, le décès… Aujourd’hui, l’OIF va plus loin en faisant de la fiabilité des services d’état civil, une composante essentielle de l’accès des populations au droit et à la justice. Sur le plan individuel, l’état civil constitue un prérequis à la jouissance de droits fondamentaux, dont le droit fondamental à l’éducation. Sur le plan collectif, la non-reconnaissance de ce droit à l’identité a des conséquences directes sur les politiques publiques de l’Etat, car ce dernier ne dispose pas de données démographiques fiables… » (Lire ci-dessous l’intégralité de son allocution)
Avant de remercier le Président de la Cour de Cassation du Niger, puis les Bâtonniers Oumarou Sanda KADRI et Samna Soumana DAOUDA, leur confrère, Boudal EFFRED MOULOUL, l’OIF, partenaire privilégié du CIFAF et Mesdames Cynthia FAMENONTSOA, Elise ZAHI, toutes deux Attachées de programme à l’OIF, le Directeur du CIFAF a rappelé les différentes thématiques au menu de la formation continue de Niamey.
Lesdites thématiques, déclinées en plusieurs modules animés par des formateurs expérimentés venus de plusieurs pays d’Afrique, se présentent comme suit :
- Panorama sur l’état civil
- L’état civil en Afrique noire : cas du Bénin
- La déontologie de l’avocat aujourd’hui
- Le contentieux des actes de l’état civil
- Le contentieux des acteurs de l’état civil
- La protection des données personnelles : la digitalisation des systèmes d’état civil
- Le contentieux de la saisie immobilière
Il est à souligner que 450 participants, dont 130 en présentiel, suivent cette session de formation.
« Cette mobilisation et cet engouement à cette formation montrent indubitablement la prise de conscience par les Avocats de l’importance que revêt la formation continue. La formation continue leur permet de mieux maîtriser l’évolution législative, jurisprudentielle et doctrinale qui caractérise le droit aujourd’hui, de saisir les nouveaux marchés du droit afin de répondre efficacement aux préoccupations de leurs clients » a fait savoir le Directeur du CIFAF.
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J-Marc Aurel AGOSSOU