#Unesco – #Benin : Après le #Togo, la partie #béninoise du #Koutammakou dans l’#Atacora désormais #patrimoine_mondial

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Le Centre du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), tient à Riyad au Royaume d’Arabie Saoudite, du 10 au 25 septembre 2023, sa 45ème Session élargie.
Les travaux de ladite session élargie ont approuvé la demande du Bénin faite en janvier 2021, d’inscrire au patrimoine mondial, l’extension du Koutammakou.
Pour rappel, le Togo avait demandé et obtenu en 2004, l’inscription des quelque 30.000 Ha du Koutammakou de son territoire. Or, il s’agit d’une vaste région transfrontalière de 271.826 Ha dont 240.658 Ha se trouve au Bénin. C’est donc la partie béninoise du Koutammakou qui vient d’être reconnue comme patrimoine mondial de l’UNESCO.
Et cela n’a pas laissé indifférent le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel ABIMBOLA qui a déclaré :
« L’approbation de cette extension par la 45ème session du Centre du patrimoine mondial vient confirmer la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) de ce bel espace culturel, faisant du Koutammakou béninois, une véritable destination touristique… Mieux, cette labellisation du Koutammakou vient renforcer l’offre touristique de la partie septentrionale du pays après le succès du projet “Route des Tata ».
Et sur le site de l’UNESCO, dans la rubrique ” Nouveaux Biens » on peut lire à ce propos :
« Koutammakou, le pays des Batammariba (Bénin) : Ce bien est une extension du paysage de Koutammakou, dans le nord-est du Togo (inscrit en 2004), où vivent les Batammariba. L’extension du site se trouve dans le Bénin voisin et se caractérise par un aménagement du territoire original dû aux Batammariba, dont l’habitat est appelé takienta (sikien au pluriel). Bosquets, sources et rochers sacrés, collines aménagées en terrasse et réseaux de murets de rétention d’eau, forêts et espèces végétales utilisées dans la construction des sikien, associés aux rituels et croyances des Batammariba, composent également ce paysage culturel. »
Cette prouesse culturelle est, soulignons-le, le résultat de l’attention particulière portée par le Gouvernement béninois aux secteurs Culture et Tourisme. Il sied aussi de rappeler qu’après le dépôt du dossier de la demande d’extension, le Ministre Jean-Michel ABIMBOLA s’était rendu en personne sur le site Koutammakou dans l’Atacora au Nord-Bénin pour l’installation d’un Comité de gestion dudit site. Ce Comité, comme l’exige la gestion d’un bien du patrimoine mondial, a pour mission principale de mettre en œuvre le plan de gestion et du Koutammakou.
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J-Marc Aurel AGOSSOU